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A LA DECOUVERTE DE COURRIER






    Cette correspondance mérite d'autant plus d'être publiée qu'elle montre d'un point de vue privilégié ce que Louis Brauquier a pensé de lui-même, de sa vie, de son métier, de son oeuvre, de son monde, de son temps. On s'est efforcé en choisissant les textes d'en garder la diversité et les convergences. On a privilégié les lettres de jeunesse et du premier séjour à l'étranger afin qu'apparaissent mieux les racines du futur, les lettres aussi de la guerre et de la mobilisation qui ont introduit une faille dans la ligne de vie du poète et détruit l'accord avec le monde qu'il avait lentement construit avant cette épreuve. Pour le reste, on a donné les lettres qui permettent de le suivre à travers ses différents postes et de le voir à la fois exercer son métier et bâtir son oeuvre. On s'est arrêté au moment où commençait la retraite et, avec elle, une nouvelle sorte d'existence. Puisqu'il fallait choisir, le mieux était assurément de présenter d'abord les lettres allant de l'entrée dans la vie d'homme à la fin de l'activité professionnelle : c'est pendant ce temps-là que Brauquier s'est pleinement réalisé.
   
    Ensuite, c'est une autre aventure, plus intérieure, fondée essentiellement sur des souvenirs - ces souvenirs qu'il retrouve en partie dans ses " parchemins de peinture, minces trésors, mais chéris ". Désormais il confie à son ami le 3 novembre 1961 : " Je navigue immobile comme Marseille elle-même. "
   
    Roger Duchêne







Louis Brauquier par Roger Duchêne
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